Avant la prochaine exposition dédiée à l’artiste Anna Solal (commissariat : Marine Lang) dont l’ouverture est prévue le 19 juin prochain dans ses locaux rue Rambaud à Montpellier*, le Frac va profiter des mois à venir pour mener à bien le récolement de sa collection, mieux structurer sa diffusion, élargir sa politique de dépôts. En écho à ce chantier, le Frac entamera sa transition écologique en réalisant un diagnostic environnemental de ses lieux et de son activité**.
Le récolement est une opération obligatoire que les musées et les Frac doivent effectuer tous les dix ans, consistant à vérifier « sur pièce et sur place » à partir d’un bien sa présence dans les collections, sa localisation, et plus précisément pour chaque œuvre son numéro d’inventaire, son marquage, la conformité de l’inscription à l’inventaire, son état, son emballage, sa fiche technique, ses sources documentaires et toute autre information qui peut lui être liée. Plus qu’obligatoire, le récolement est nécessaire car il permet de « relire » la collection, de se la réapproprier, de redécouvrir certaines œuvres ou artistes que l’on oublie parfois.
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Éric Mangion
* L’exposition consacrée à Anna Solal bénéficie du soutien de l’Académie de France à Rome, de Mécènes du Sud Montpellier – Sète – Béziers et du réseau Air de Midi – art contemporain en Occitanie.
** Le diagnostic environnemental des Frac est réalisé à l’initiative du ministère de la Culture. Piloté par Platform, mené par l’association Les Augures avec le concours du cabinet conseils TranSyLience, il porte sur un panel de cinq Frac – Franche-Comté, Grand Large, Normandie Caen, Occitanie Montpellier et Pays de la Loire.