Le Crès (Hérault)
Théâtre Agora

Derrière le rideau

Tjeerd Alkema, Jean-Marc Andrieu, Fiorenza Menini

Du 7 septembre au 16 novembre 2021
— Vernissage Mardi 7 septembre 2021 à 19h00

Le titre de l’exposition est un clin d’œil au monde du théâtre, à ce que le public va découvrir, mais aussi à ce qui se cache derrière le rideau.
Raconter, se raconter une histoire, c’est toujours voyager. Les étapes, tout comme les œuvres exposées ici, ponctuent le cheminement en s’adressant directement aux émotions, à l’intelligence, aux vécus. Toujours cela commence par l’imagination, puis devient vie et se transforme en une partie de ce que nous sommes en train de devenir.
La multiplicité des points de vue des trois artistes exposés aiguise nos perceptions, nourrit notre pensée et révèle à différents niveaux le caractère illusoire des images, comme pour inciter à tomber les masques.

La sculpture de Tjeerd Alkema, maître au jeu des illusions, nécessite le déplacement des visiteurs pour trouver l’angle qui lui permettra de redresser l’anamorphose et d’apprécier la perfection de la forme. L’apparence est là un rideau derrière lequel tout est possible, toutefois il est utile de le tirer pour toucher l’essentiel.
La vidéo réalisée par Jean-Marc Andrieu joue sur la fascination de l’image en mouvement. La réalité s’emballe, les perceptions se brouillent et les images plongent le spectateur dans un tourbillon hypnotique. L’ici devient un ailleurs. Souvent quand le rideau tombe, les vraies questions commencent à se poser.
Sur la personne que nous aimerions être, que nous sommes ou que nous voudrions être, par exemple. Après tout on compare volontiers la vie à une pièce de théâtre.
Dans la démarche de Fiorenza Menini, l’art et la vie ne sont consciemment pas dissociés. Elle explore la complexité de cet espace, intime, fait d’impossibilités et de paradoxes. Elle n’hésite pas à montrer la fragilité en se mettant à l’épreuve et en expérimentant. Dans ses photographies et ses performances, malaise et plaisir se côtoient pour activer des fictions troublantes. « Étendue et inutile. Fragile et transparente ! L’image en somme » (F. Menini à propos de la photographie Couch I.)
Aussi, toujours, le spectacle commence avant que le rideau ne se lève et se termine bien après sa chute.

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Où ?
Théâtre Agora, Le Crès
Voie domitienne

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