Ils sont collégiens et lycéens : pour vous, ils ont imaginé, écrit, lu et enregistré des textes courts inspirés des œuvres de la collection. En déambulant devant ces œuvres exposées au Frac, ou bien dans le tram ou à la maison, découvrez la collection autrement.
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À moins qu’elle ne reste immobile,
La cigarette va s’effondrer,
Eparpiller ses cendres par milliers,
Sa vie ne tient plus qu’à un fil.
Le corps de cette femme, les cendres vont le salir,
Et pour se faire, il suffira d’une bise,
On apercevra peut-être une vaste traînée grise,
C’est encore incertain, cela peut être bien pire,
Sa peau, son visage, ses cheveux,
D’une telle beauté depuis longtemps,
Vont être ensevelis, c’est malheureux,
Tout ça en seulement quelques instants.
À l’image de notre planète,
Que les hommes consument à une vitesse éclair,
En polluant le ciel, terre et mer,
Il ne reste presque rien de la cigarette.
Et si toutes ses cendres s’effondraient,
Ce serait un véritable désastre,
De nombreuses espèces s’éteindraient,
Changeant l’environnement de notre astre.
Alors, il n’est jamais trop tard pour agir,
Ne serait-ce que pour retarder ce qui doit se produire,
Et peut-être qu’en patientant, sait-on jamais,
Les cendres finiront par s’éparpiller.
— Raphaël et Maxime
Élèves au collège La Voie Domitienne, Le Crès