Ils sont collégiens et lycéens : pour vous, ils ont imaginé, écrit, lu et enregistré des textes courts inspirés des œuvres de la collection. En déambulant devant ces œuvres exposées au Frac, ou bien dans le tram ou à la maison, découvrez la collection autrement.
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La Ballade sacrée
Les journées s’accumulent, les nuits passent
Mais toi tu es indifférente à cela.
Le soleil ne rayonne plus sur ta peau
Et tes oreilles ne comprennent plus les mots.
Tes sens sont troublés par cette chaleur,
Venue du plus profond de ton cœur.
Est-ce le début ou la fin?
Je ne le sais point.
Car les astres ne rayonnent plus,
Les plantes ne poussent plus,
Et ces animaux ne sont plus repus.
Il est temps que les océans recouvrent ton corps,
Malmené depuis trop longtemps il mérite son départ
Annoncé par le cor.
Son départ n’est pas une peine mais un soulagement,
Car depuis trop longtemps il souffre de ses blessures.
Enfin il atteindra la cité d’Ur et dansera avec les macabres dans ces murs.
— P. Maubernard
Élève de seconde au lycée Jules-Guesde à Montpellier